Réflexions sur Flash vs HTML

Depuis quelques temps, même si j’adore Flash pour la fluidité exemplaire des animations, je délaisse ce logiciel pour la réalisation de sites web pour plusieurs raisons :

Compatibilité
Même si Flash est une technologie incontournable du web, je suis toujours surpris d’avoir des échos d’internautes qui n’ont pas le plug in requis, et beaucoup rechignent à l’installer. Quand il s’agit de particuliers c’est juste dommage, mais ce n’est pas dramatique. En revanche, lorsqu’il s’agit de sites internets pros et que les clients de mes clients ne peuvent lire les anims, là c’est catastrophique !
Même si elle n’est qu’illustrative, c’est toujours rageant d’avoir une icône brisée ou un lego à la place de l’animation, mais lorsqu’il s’agit d’une navigation à part entière qui ne s’affiche pas, c’est impardonnable.
Les utilisateurs finaux n’étant pas des graphistes chevronnés de la technique, ils ne vont pas s’amuser à télécharger des plug-in (des quoi ?) sur l’ordinateur de leur société. Ils n’ont qu’une trouille, que plus rien ne fonctionne après, et cette crainte est tout à fait légitime !

Référencement
Flash permet des jeux typographiques fabuleux : titrages animés, effets spéciaux, les panoplies d’habillage de textes sont nombreuses.
Le gros intérêt de Flash est aussi d’être sûr qu’une police spécifique utilisée sera respectée et s’affichera comme définie par l’auteur du webdesigner.
Le souci, lorsque l’on s’intéresse au référencement, est que Flash est réellement un frein pour aider Google à balayer le contenu d’un site. En effet, si tous les textes sont intégrés dans une anim, les robots ne les prendront pas en considération car il ne pourra pas indexer le contenu textuel.
Il vaut donc mieux choisir de rester en HTML. Ce sera moins esthétique mais plus efficace. Le talent du webdesigner est justement de jongler avec les contraintes techniques, et les contraintes de typos sont importantes à prendre en compte.

Maintenance
Si le site doit être mis-à-jour avec une fréquence régulière, Flash est nettement plus contraignant. En effet, il faut entrer dans le .fla, faire les modifs, exporter le .swf et remettre en ligne… pas très souple.

iPhone/iPad
Certes, ça peut sembler dérisoire, mais vu le taux de progression de vente d’iPhone et d’iPad, force est de constater qu’une quantité considérable d’internautes adopte un nouveau support pour surfer. Jusqu’à l’arrivée de l’iPad je ne prêtais guère attention à cette observation, mais quand je vois l’engouement des consommateurs envers la tablette d’Apple, je me dis que je dois au maximum me passer de Flash afin d’avoir des projets consultables de la manière la plus universelle possible.
Au fait, quelle est la raison de cette lacune sur ces iPhone et iPad ? L’ego de Steve Jobs qui en gros a dit à Adobe que Flash était de la m…

Solution : retour au bon vieux gif animé
Pour habiller de manière dynamique les interfaces, j’ai de plus en plus recourt au GIF animé. Je suis en fait de plus en plus séduit par ce format d’image qui existe depuis les balbutiements du web. Longtemps considéré comme un peu « cheap » à cause d’utilisations intempestives, le gif a eu mauvaise presse et fait toujours un peu ringard. Malgré tout, c’est un format que j’affectionne car il a beaucoup évolué dans sa conception.
Avant qu’Adobe ne l’intègre dans Photoshop, il fallait utiliser ImageReady. Maintenant qu’il est sous l’égide de Photoshop, les choses se sont nettement simplifiées ! Les paramètres sont très subtils, il est possible d’avoir la main sur tout ce qui peut concerner une animation (le timing de chaque image, combien de fois la séquence globale doit être jouée..).
Bien sûr il faut comparer ce qui est comparable, on ne peut faire en gif l’équivalent de flash en terme de fluidité de précision graphique (flash utilisant des données vectorielles et le gif du bitmap il y a forcément pixellisation avec ce dernier), mais pour de l’animation illustrative le gif est un bon palliatif.

Depuis la sortie de l’iPad, je préfère concevoir des sites de manière plus traditionnelle en HTML que de faire des effets de styles dans Flash qui ne seront pas visibles sur certains supports et rendront le référencement naturel plus délicat.

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