Devenir graphiste freelance ou en agence, écoles et formations

site trocoolLe métier de graphiste ou infographiste professionnel attire de nombreux candidats de tous les âges. Depuis les enfants qui adorent dessiner aux adolescents fans de jeux video, des jeunes adultes surfant sur le web à des personnes ayant une activité professionnelle et désirant se former aux métiers des Arts Graphiques. Graphiste, un métier Trocool ? Certainement ! Nous vous donnons dans cet article quelques pistes pour vous former et vous en dire plus sur cette activité professionnelle.

Qu’est-ce qu’un graphiste ?
C’est un métier qui existe bien avant l’avènement de l’informatique. C’est un métier de la communication visuelle qui manie typographie, couleurs et formes pour donner vie à des compositions graphiques délivrant des messages. On distingue les graphistes « créatifs » qui sont avant tout des concepteurs d’identité visuelle, directeurs artistiques, et les graphistes « éxé », chevronnés de la technique et qui maîtrisent à la perfection les solutions de mise en page (online* ou offline*) jusqu’à la production finale, impression ou multimedia.
*Online = internet, offline = impression

Quelles sont les aptitudes pour devenir graphiste ?
Outre les écoles et différents cursus, il faut avoir un goût avant tout de l’image, de la composition. Un graphiste se doit d’être sensible à tout ce qui est visuel et doit avoir une certaine culture visuelle. Il doit s’intéresser à l’architecture, à la mode, à la musique, doit fréquenter des expositions, lire des magazines dédiés aux Arts Graphiques…

Un graphiste doit être polyvalent dans son expression, donc ses goûts et connaissances doivent être éclectiques. C’est ce qui fera sa différence envers ses pairs. Il doit forger son œil et son esprit, de manière à interpréter pour ses clients ou son employeur des idées et des thématiques pertinents et accrocheurs.

Y a-t-il un âge pour devenir graphiste ?
Pas spécialement. Un enfant qui a l’envie de dessiner avec assiduité, qui crée ses propres BD, s’amuse à crayonner peut être un futur graphiste-illustrateur qui s’ignore.
On trouve beaucoup d’adolescents qui ne sachant trop s’orienter professionnellement mais qui ont un goût prononcé pour l’image et les média, trouvent une vocation heureuse dans les métiers de la communication visuelle.

Il est intéressant de noter que de nombreux adultes déjà sur le marché du travail, souhaitent se reconvertir aux Arts Graphiques tout simplement parce qu’ils ont envie de créer des sites webs ou de contribuer à des magazines.

La communication est avant tout une passion.

Quels sont les pièges du métier de graphiste ?
Le temps passé à travailler est vraiment conséquent si l’on veut faire du travail bien fait. Que ce soit pour chercher une idée, un concept, mais également le temps qu’il faut prendre pour se former à un logiciel, une technologie… tout cela peut vite déborder sur la vie privée.

Les délais sont en général très courts pour mener à bien un projet. La technologie de plus en plus rapide (ADSL, iPhone ou Blackberry…) permet une communication instantanée, et bien souvent les clients réclament de la réactivité avant de la créativité.

Ainsi la relation graphiste d’agence avec un directeur commercial, ou celle d’un graphiste free-lance avec son client peut être tendue. Il faut être diplomate, savoir être à l’écoute et ravaler son orgueil, mais en même temps se battre pour faire passer ses idées et prouver la réelle valeur ajoutée de la force du graphisme dans la communication.


Quelle est la meilleure formation pour devenir graphiste ?
Il n’y a pas de cursus idéal, chaque expérience étant unique.
Ceci étant dit, voilà le parcours absolument typique d’un graphiste :

  • Ecole d’Arts préparatoire
    Ces écoles ont un cursus très court – souvent une seule année – qui permet de mettre à plat ses connaissances artistiques et de découvrir l’ensemble des métiers liés aux Arts : Arts Graphiques, Beaux Arts, Arts Décoratifs, Architecture, Design…
    Les cours permettent aux étudiants d’avoir ainsi un regard général sur les métiers vers lesquels ils veulent s’orienter.
  • Ecole d’Arts Graphiques
    La formation est plus longue (entre 3 et 4 ans selon les établissements). L’étudiant est rompu pendant ses années d’études à un apprentissage intensif de tout ce qui touche à son métier. Techniques de dessin, de peinture, typographie, packaging, et bien entendu de plus en plus d’infographie avec des formations intensives en PAO*.
    Les étudiants qui sortent de ces écoles ont développé à l’issue de leur cursus un style qui leur est propre, ils ont acquis des connaissances solides sur leur métier et maîtrisent en grande partie la technologie dont ils auront besoin pour coucher leurs idées sur le papier ou les écrans.
    *PAO = Présentation Assistée sur Ordinateur (Adobe Photoshop, InDesign, Illustrator, QuarkXPress…)
  • Stages en entreprise
    Les fameux stages souvent décriés quand il y a de nombreux abus, permettent aux apprentis graphistes de mettre concrètement leur savoir-faire sur le terrain. Ce sont principalement les agences de communication qui recrutent les meilleurs élèves, repérés lors des portes ouvertes des écoles. Les excellents graphistes peuvent même se voir faire des propositions d’embauche avant même la remise du diplôme.
    Un stage ou deux sont complètement indispensables pour tâter le terrain professionnel.
    Attention aux arnaques : certaines sociétés (que ce soient des agences, des imprimeurs ou des studios) n’hésitent pas à bosser de jeunes graphistes sans scrupules, il faut absolument que les étudiants se renseignent auprès de leurs profs pour éviter les mauvais plans et se retrouver dans une voie de garage
  • Premier emploi : Graphiste en Agence
    Un jeune graphiste qui désirerait se maître à son compte immédiatement, ce dont beaucoup rêvent, est bien souvent un échec retentissant. 5 bonnes années en entreprise permettent de se faire la main en toute sécurité, de connaître à fond les techniques de production, de comprendre son métier sur le bout des doigts et surtout d’assimiler la chaîne graphique de manière globale. 

    S’il fait des erreurs, ce sera un moindre mal car il sera adossé à une société et travailler en équipe avec un chef de projet, un commercial, des responsables de production qui s’assureront que le travail soit bien fait à tous les niveaux.

    Un free-lance junior sans expérience se fait souvent complètement avoir : trop content d’avoir un client il se met en quatre pour lui, a du mal à se faire payer et travaille sans compter pour de bien maigres sommes.

    Surtout, lorsque l’on est en entreprise, cela permet de se constituer un réseau précieux, non pas de clients, mais de collègues et de fournisseurs, qui seront bien utiles pour la suite…


  • Graphiste free-lance
    Comme nous venons de le voir, c’est surtout après quelques années d’expérience que le graphiste aura acquis assez de maturité pour assumer pleinement son travail en indépendant. Nombre de graphistes qui sont en agence ou en studio n’ont pas forcément l’envie de voler de leurs propres ailes, et cela se comprend aisément ! Salaires lucratifs, projets intéressants, clients d’envergure… dans ce cas de figure on n’a pas forcément l’envie de se jeter au feu !Le free-lance doit être complètement polyvalent dans ses techniques et ses domaines d’intervention : être capable de créer une identité visuelle (logo, papeterie, charte graphique…), de chercher des concepts visuels (publicité, annonce-presse…), de connaître tout le process graphique afin d’être à même de monter des documents compliqués comme des brochures ou du packaging…En plus de tout cela, il défend son propre bifteck et doit savoir se vendre. Plus compétitif qu’une agence, il doit savoir exactement combien vendre son travail, être capable de gérer des commandes simultanées et en plus de tout cela gérer l’administratif quotidien et continuer de prospecter, tout en fidélisant ses clients ! Les nuits sont courtes… 

    Sans compter qu’il faut continuellement se former et être à l’affût des nouveaux logiciels et évolutions technologiques, sans quoi il risque d’être largué et par conséquent de ne pouvoir honorer de nouvelles commandes !

    Le tableau est noirci volontairement ! Il y a bien entendu de multiples avantages à être free-lance, à commencer par le principal que tous les free savourent : la liberté !
    Liberté d’organiser son temps, d’accepter ou de refuser telle ou telle commande… et surtout il est très gratifiant de gérer son portefeuille de clients et de maîtriser de la conception à la finalisation un projet.

3 réponses à Devenir graphiste freelance ou en agence, écoles et formations

  1. Kaly Dorient dit :

    Votre site est bien riche. En ce qui concerne le metier de graphiste, qui me tient à coeur, j’ai appris beaucoup de chose. seulement, j’ai aucun diplome, je suis fasciné par ce metier, j’ai 31 ans et je voudrais devenir graphiste. comment faire pour trouver une formation qui irait pour nous « les petites bourses »?

  2. jean-victorien dit :

    Bonjour voila j’ai 17 ans, je suis actuellement en deuxième année de cap cuisine ce métier me plait depuis tous petit, je me suis rendu compte que ce métier n’est pas pour moi.
    Et j’ai une passion, passion je dirais plus tôt que c’est naturel, sans que je le veuille jai mon crayon a la main et je dessine je ne m’avoue pas dessiné de l’art aussi proche que celui de picaso mais dis on que je me débrouille bien. Beaucoup de mais ami(e)s me disent pourquoi tu ne ferais pas tatoueur ou dessinateur de BD. Je suis également graffeur donc je fais des graffiti mais tout en restant dans l’art et la l’égalité (pas de vandalisme etc…) toutes mes peintures ou étaient faites sur des murs réservé a cette activité ou sur papier cellophane. Le graffiti est souvent et malheureusement mal vu par certaines personnes, mais pour moi c’est un art comme un autre. Il y a le visuel dont: de la couleur sous toute ses teintes mate, brillant, pailleté, fluo, les différents style d’écriture de tout les tailles, déformés ca peut meme allé jusqu’a l’abstrai
    en langage graffiti: le wildstyle
    le flop
    le 3D
    Et pour moi dans le graffiti il y a tous ce dont j’ai besoin pour être graphiste
    bien sur après je n’ai pas tous mais le reste n’est que de la culture général dont je connais pas mal de choses
    Donc voila en venant sur vôtres forum j’ai eu une idée en quoi consiste le metier de graphiste, et je pense que après avoir passé mon cap cuisine (je croise les doigts pour l’avoir quand même) je pencherais sur ce métier d’être graphiste

  3. youssef zeroual dit :

    Bonjour

    Je tiens a vous remercier pour tout l’effort que vous faites afin de nous donner des informations bien precises apropos du metier d’infographiste.Je suis un sous chef de cuisine j’ai 33 ans et je veux devenir infogrphiste et j’espere apres des annees d’experience ouvrir ma boite de production et devenir infographiste free lance.Alors qu’est ce que vous pouvez me conseiller??
    Bien cordialement

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