Cet article est dédié à ceux qui ont déjà ouvert un compte chez Fotolia pour vendre leurs images.
Il existe plusieurs astuces à connaître pour augmenter les chances de vendre ses photos afin d’en tirer de substantifiques revenus. Le nerf de la guerre est d’apparaître dans les premiers résultats d’images. Ce positionnement, que l’on peut appeler ranking, est défini selon plusieurs critères.
Avant toute chose, il faut absolument répondre aux contraintes de validations imposées par le site. A savoir : des images de bonne qualité sur un plan technique et intéressantes pour les acheteurs. Les interdits sont de ne pas montrer de marque ou de logo apparents, et pas de personnes sans en avoir leur autorisation – ladite autorisation est à télécharger sur le site, et dûment complétée. Une fois ces obligations remplies, voilà ce que nous vous conseillons de faire.
Les images sont d’une part à uploader par le contributeur (en français cela veut dire que c’est à vous de les mettre en ligne). Une fois uploadées (mises en ligne donc), il vous faut les indexer. Ceci signifie que vous devez entrer toutes les données qui permettront aux acheteurs de les trouver lors de leurs recherches.
Les trucs et astuces que nous partageons ici sont issus de notre propre expérience d’une part, et de quelques enseignements appris grâce à cet excellent livre (en anglais), au titre plutôt évocateur : Comment Faire de l’Argent avec vos Images Numériques
Optimiser les uploads
Afin de ne pas subir les foudres d’un validator* mal luné, il est fortement conseillé d’espacer les mises en ligne. Si vous avez 50 visuels à vendre, ne les mettez pas d’un coup, vous risqueriez de voir une série entière refusée. Il vaut mieux y aller progressivement : en mettre 5 le matin et 5 le soir par exemple. Ceci vous permettra de mieux vous faufiler dans les mailles des validations.
* Un validator est un membre du staff de Fotolia chargé d’accepter ou non les images proposées dans la base.
Indexation des images
C’est vraiment l’étape la plus importante, pour deux raisons. La première est qu’une fois votre image acceptée dans la base de données, il ne vous sera plus possible d’en modifier les mots-clefs. Donc soyez très vigilants pour vos choix sémantiques.
La deuxième raison est que ces mots vont amener l’acheteur potentiel à dénicher votre image parmi la dizaine de millions d’images en stock. Vue la concurrence, il faut être extrêmement pertinent.
Quels mots-clefs choisir pour bien vendre mes photos ?
Ils sont de deux nature : nous les qualifierons de figuratifs et conceptuels.
Attention, vous n’avez droit qu’à 30 mots pour décrire vos visuels, vous allez voir que ce n’est pas tant que cela !
Pensez avant tout au fait que les entreprises veulent acheter des images le moins cher possible pour leur communication (brochures, plaquettes commerciales, newsletter ou site Internet).
Nous allons prendre pour exemple la photo simple d’une tasse de café sur une table de bistrot.
Mots-clefs figuratifs : ils sont très descriptifs. Ils détaillent par le mot la scène, la situation, l’objet ou la personne représentée sur votre visuel.
Dans ce cas nous allons référencer : tasse, café, bistrot. Elargissons le décor et enchérissons avec « brasserie, France, français, Italie, Italien, arabica, expresso, crème… ».
Mots-clefs conceptuels : ceux-ci vont être plus évocatifs et subjectifs. Ils vont donc reprendre une sémantique liée à l’émotion. Dans notre exemple nous pourrions alors choisir les mots « détente, farniente, vacances, dégustation,goûter, saveurs, déguster, savourer, … »
Vous aurez noté qu’il faut utiliser aussi bien des noms que des verbes, et utiliser beaucoup d’adjectifs qualificatifs (au sens premier du terme : ils vont qualifier l’image).
Gagnez du temps en découvrant notre article sur « comment classer vos photos et les indexer en amont avec Adobe Camera Raw ou Lightroom »
Attention à la ponctuation !
Il est effarant de voir les différences de recherches d’images, selon que l’on cherche un hôpital ou un hopital par exemple. La plupart des acheteurs français vont chercher un hopital, parce que cela va plus vite à écrire, et gageons qu’ils trouvent leur bonheur dans les images proposées.
En revanche, un acheteur non français, va lui chercher un hôpital. Et comme il fera la recherche dans sa propre langue, seuls les mots correctement orthographiés auront été convenablement traduits.
Ne soyez donc pas fainéant et appliquez-vous pour bien détailler votre indexation, avec justesse, à propos et une excellente orthographe.
Politique tarifaire
Si vous êtes un « blanc », c’est-à -dire un contributeur (un fotolien), vous n’aurez pas le choix d’appliquer une politique tarifaire particulière, vous ne pourrez vendre vos photos sur Fotolia qu’au prix minimum de 1 crédit l’image. Vous n’aurez que la possibilité ou non de proposer vos images sous forme d’abonnement.
Si vous êtes d’un grade supérieur, « argent », « or » ou supérieur (dans ce dernier cas vous ne devriez pas avoir besoin de lire cet article ), là vous avez la possibilité de vendre vos photos avec comme prix de référence la licence XS à 1, 2 ou 3 crédits.
Le changement de grade induit la volonté de mettre ses prix au taquet justement, afin de pouvoir vendre plus cher, et donc une fois la commission prise par Fotolia, d’avoir des gains plus forts. Cependant attention. Ce qui était vrai il y a quelques années ne l’est plus maintenant : au début de l’existence des microstocks sur le marché de la vente d’images en libre de droits, les acheteurs ne prêtaient pas attention aux prix des licences vendues, tellement les photos étaient si peu chères.
Désormais, les internautes se sont habitués à ces prix, Fotolia n’est plus le seul sur le marché, et si les prix sont trop élevés, ils vont acheter au moins cher.
Quelles sont les images qu’il faut « brader »
Les images très concurrentielles, celles que l’on trouve par milliers, si elle n’ont pas une certaine valeur ajoutée, doivent être mises au prix minimum. Un coucher de soleil, un bouquet de lavande ou pour reprendre notre exemple plus haut, une simple de café, « ne méritent pas » qu’on les vende au prix fort.
Des prix attractifs vont trouver plus facilement preneur.
Quels visuels peut-on se permettre de vendre plus chers ?
Ceux qui sont rares sur le marché. Parce qu’ils sont peu à illustrer un sujet particulier, els acheteurs devront payer le prix fort pour en acquérir les droits.
Egalement les personnages sont assez vendeurs, si vous avez les bonnes attitudes, les bons vêtements et la tête qui convient bien, vous pouvez mettre la barre un peu plus haut.
A quel prix faut-il vendre des vecteurs ?
Pour rappeler sommairement ce qu’est un vecteur : il s’agit d’un visuel réalisé à partir de courbes de Béziers, essentiellement avec Adobe Illustrator ou Inkscape. Les vecteurs permettent de forts taux d’agrandissement sans déperdition de qualité à l’impression, et il est facile pour un graphiste d’en retoucher la composition si besoin se fait.
Pour simplifier, on trouve sur Fotolia deux types de formats vectoriels : des pictos et des illustrations plus abouties.
Les pictos se vendent par principe à un coût moindre, car leur utilisation est vraiment anecdotique dans une mise en page. De plus, la licence des droits au format vecteur est beaucoup plus chère que le XS, donc une image au prix plancher de 3 crédits sera vendue 24 euros en licence V (vecteur), ce qui fait très cher le picto.
Les illustrations en revanche justifie un prix plus élevé, car le travail derrière est assez conséquent, et vu que l’on vend une image éditable par l’acheteur, on peut être en droit d’en demander un prix plus conséquent.
Qu’est-ce que l’abonnement ?
Ce sont des formules d’achat en gros qui permettent à des acheteurs importants d’acquérir de nombreuses images à des prix insignifiants. Il y a différentes offres proposées par Fotolia.
Est-il intéressant de vendre ses photos en abonnement ?
Vaste débat qui oppose les fotoliens, mais voici notre point de vue. Plus une image se vend, mieux elle est placée dans les résultats de recherche. Or le ranking est justement le graal pour tout fotolien. Une bonne image noyée dans les recherches sera très peu vendue.
Les abonnés sont extrêmement nombreux et sont de très gros consommateurs d’images. Ils doivent amortir leur investissement, donc ils achètent de l’image à foison.
Certes, pour le contributeur, vendre une image à 0,26 cts est réellement frustrant. Maintenant, à chaque fois que cette image sera vendue, elle sera considérée comme populaire par l’algorithme, et elle sera propulsée dans les premières pages de recherches.
De plus, une image en « abo » qui se vend des dizaines de fois, génèrera de l’activité sur le portfolio du contributeur et par conséquent cela devrait également participer à l’émergence de son portfolio.
Rendez-vous vite sur Fotolia pour commencer à revendre vos images !
Les trucs et astuces que nous partageons ici sont issus de notre propre expérience d’une part, et de quelques enseignements appris grâce à cet excellent livre (en anglais), au titre plutôt évocateur : Comment Faire de l’Argent avec vos Images Numériques
Vendre une photo quelque centimes, voir quelque euros ? Une arnaque qui enrichira le patron de fotolia et qui permettra de faire de grosses économies à tout ceux qui auraient pu vous acheter vos photos beaucoup plus cher… ailleur
Bonjour,
pas une arnaque mais un modèle économique réel qui existe, et Fotolia n’est pas le seul acteur sur ce marché. Si vous connaissez des solutions pour permettre aux amateurs de vendre leurs images de manière plus rentable, nous serions ravis de les partager à nos internautes ! Merci en tous cas pour votre commentaire, bien cordialement – Yves
Le point est bien là : un amateur doit rester ce qu’il est… un amateur.
bonjour,
il y a t-il un moyen de savoir qu’elles sont les images les plus achetées ,ou qu’elles sont les thèmes les plus vendeurs ?
merci pour votre article.